lundi 4 décembre 2017

Les génies de Valérie en balade à Bastille



C'était mardi dernier, 28 novembre. 
L'offensive du froid avait commencé et la veille, la pluie nous avait fait craindre que la sortie serait gâchée. Mais ce matin-là, un froid vif et sec régnait dans le quartier et cela tombait bien : 24 enfants de moyenne et grande section de la classe de Valérie à l'école Beslay, avaient rendez-vous avec le génie de la Bastille.

Nous sommes partis 28 à pieds sous le ciel bleu, emmitouflés dans nos anoraks, en s'arrêtant régulièrement pour que les enfants devinent ou apprennent l'itinéraire, se repèrent un peu entre la droite et la gauche et ans le quartier.



Au début bien sûr, même en arrivant sur le boulevard Richard-Lenoir, on ne le voyait pas très bien le génie. Alors on s'est approché et comme l'on fait avec l'appareil photo, on a "zoomé". 
Comme ça :





Comme ça :




et encore comme ça :



Quand on est enfin arrivés sur la place après avoir croisé beaucoup de nids, on l'a tous vraiment bien observé. On a vu qu'il était perché sur une jambe (la droite), qu'il avait les bras en l'air avec une chaîne brisée d'un côté et un flambeau de l'autre, et qu'il brillait dans le soleil. Du coup, on a tous essayé de se tenir comme lui et on a constaté que ce n'est pas très facile de tenir les bras en l'air et sur une jambe. Les passants riaient de nous voir en déséquilibres.
























Quand on a eu fini notre tour de la place de la Bastille, regardé les bateaux sur le port de l'arsenal et posé sur les marches de l'opéra, nous sommes descendus prendre le métro. On a enchaîné sans traîner et avec grand plaisir les 28 rotations du tourniquet  et sur le quai, nous avons laissé passer quelques rames, trop occupés que nous étions à contempler les fondations de l'ancienne prison. 
Parce que les prisons, c'est comme les maisons : elles ont des fondations et les fondations, ce sont des murs enfoncés dans la terre comme les racines d'un arbre. Et c'était plutôt étonnant parce qu'à l'allée, sur le boulevard Richard-Lenoir qui recouvre le Canal Saint-Martin, nous marchions au-dessus des péniches, tandis qu'au retour, dans le métro, nous regardions les pierres d'un mur de l'ancienne prison, au-dessous des voitures et des piétons.






Merci aux enfants de moyenne et grande section de la classe de Valérie à l'école Beslay. Maintenant, il réfléchissent sur le thème de la liberté. 
Tout ceci, bientôt, se verra sur les murs du passage Beslay.


1 commentaire:

  1. C'est magnifique tous vos dessins, j'ai hâte de vous connaitre pour vous féliciter! Vive les petits génies du jardin d'exil!

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